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Les reportages - La Protection du Cheval de Trait

La protection du Cheval de Trait

 

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En France, après l’Angleterre, le mouvement de la protection animale, se structure au milieu du 19ème siècle.

 

La Société Protectrice des Animaux est fondée à Paris en 1845. Une autre association voit le jour à Lyon en 1854. La protection animale prend une forme associative et représente un mouvement important. Des livres et des revues témoignent de l’activité.

 

Dans le mouvement de la protection animale le cheval est au centre des préoccupations. Cette protection animale repose d’une part sur une argumentation morale. Elle représente une tentative d’éducation et de moralisation du peuple en une période où les classes laborieuses sont souvent considérées comme des classes dangereuses. Selon une idée de l’époque, il existe un phénomène de contagion de la violence envers l’animal à la violence envers l’homme.

 

D’autre part, la protection du cheval repose sur un argument économique. En protégeant les animaux, en les traitant avec soin, on préserve et on améliore leur capacité de travail, on procure des rendements supérieurs.

 

Mais le propriétaire en tant que tel a un droit de propriété sur l’animal, un droit de jouissance. C’est en public que les actes de cruauté sont jugés. Il faut cacher la violence. Et, on s’en prend aux derniers maillons de la chaîne. On dénonce la méchanceté des charretiers, ainsi que leur incompétence. Mais c’est la responsabilité des patrons qu’il faudrait mettre en cause. Ceux-ci préférant embaucher des novices payés moins chers.

 

Les protecteurs se tournent vers la répression. Ils verbalisent, dénoncent aux patrons les personnes brutales. Ils mettent aussi en place différents services : distribution d’eau et de chapeau de paille, prêt de chevaux de renfort au pied des côtes. Les protecteurs introduisent l’hippophagie. Ils pensent ainsi assurer aux chevaux une fin plus douce : l’engraissement est préférable à l’exploitation, jusqu’à la mort du cheval. Mais les protecteurs n’adhèrent pas tous à l’hippophagie au nom de la noblesse du cheval. A partir de 1870, la sensibilité vis-à-vis du cheval s’émousse. Le cheval se trouve relégué derrière d’autres animaux dont la souffrance émeut davantage. Petit à petit, le chien prend la place du cheval. Ce n’est pas parce que le cheval a disparu, mais à cause d’un changement au niveau de la sensibilité des hommes.

 

Aujourd’hui, le cheval de trait, à mi-chemin entre les animaux de rente et les animaux de compagnie a soulevé bien des passions lors de l’interdiction en France de la de la caudectomie (ablation de la queue).

 

Au 18ème siècle, les Anglais expliquaient cet acte par une analyse à caractère magique et symbolique. Une longue queue réduirait chez le cheval la puissance car celle-ci descendrait vers la terre. Quand les races ont été alourdies, l’argument avancé était que la caudetomie mettait en valeur les rondeurs de la croupe. Cet acte marque la prise de possession du cheval par l’homme, et la spécificité du cheval de trait. Les autres avantages de cet écourtage sont qu’avec une queue coupée, la monte en liberté est plus facile pour l’étalon.

 

En janvier 1996, Philippe Vasseur, alors Ministre de l’agriculture, signe un arrêté ministériel interdisant la pratique de la caudectomie. Les chevaux nés à partir de janvier 1996 sont exclus des concours et des achats du Service des Haras s’ils ont la queue coupée.

 

Des personnes réticentes se soulevèrent contre ce changement !

 

A présent, on qualifie la caudectomie de tradition passéiste. Dans le cadre du glissement du cheval de trait vers un statut d’animal de compagnie, la caudectomie est de plus en plus contestée, notamment chez les citadins.

 

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Date de création : 04/03/2010 @ 10:25
Dernière modification : 04/03/2010 @ 11:32
Catégorie : Les reportages
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