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Les reportages - La phytothérapie, c'est quoi ?

DEFINITION DE LA PHYTOTHERAPIE

 

"Thérapie curative utilisant une pharmacopée tirée du monde végétal", voici comment Pierre Manoury définit la Phytothérapie. La Phytothérapie est une thérapie douce qui se suffit à elle-même.

 

UTILISATION ET PROPRIETES DE LA PHYTOTHERAPIE

 

La Phytothérapie s’utilise sous forme de tisanes, d’infusions, de décoctions, de macérations, de gélules ou d’aromathérapie. Il se distingue alors 5 grandes catégories distinctes dans la Phytothérapie :

- les mélanges de plantes en l’état pour les tisanes et infusions,
- les gélules de plantes micronisées,
- les minéraux,
- les vitamines,
- les essences de plantes, ou Huiles Essentielles

 

La Phytothérapie est donc considérée comme une véritable médecine par les plantes. Bien sûr, chaque personne est différente et chacun réagit alors différemment à la Phytothérapie. De plus, l’effet des plantes n’est pas instantané, c’est pourquoi il faut attendre deux semaines minimum pour se rendre compte des bienfaits de la phytothérapie.

 

HISTORIQUE

 

La phytothérapie est née avec l’homme. L’Amérique précolombienne possédait déjà une exceptionnelle richesse de plantes qui lui permettait de pratiquer des thérapies magiques ou semi rationnelles.

 

Les papyrus d’Ebens nous apprennent qu’en 2000 avant Jésus Christ, les Egyptiens savaient anesthésier grâce à certains végétaux, c'est-à-dire grâce à la phytothérapie. Les Babyloniens et les Phéniciens également étaient très familiarisés avec la phytothérapie. Ils imposaient des règles strictes d’hygiène et de traitement par les plantes dans les cas de maladies cutanées, vénériennes, contagieuses, digestives, cardiaques…

 

Ensuite, la médecine chinoise utilise la phytothérapie. De là, l’Empereur Chen Nong, premier herboriste, fixa les grandes indications des trois plantes les plus souvent utilisées. Il distingua la phytothérapie en différentes catégories : les drogues "supérieures", c'est-à-dire des plantes fortifiantes et non toxiques sur une longue durée ; les drogues "intermédiaires", dont la toxicité dépend du dosage ; et les drogues "inférieures", c'est-à-dire des agent thérapeutiques spécifiques à usage limité dans le temps.

 

La médecine indienne se base aussi sous forme de formules magiques sur la phytothérapie, dont les drogues et les épices sont célèbres.

 

Même dans la médecine grecque la phytothérapie a une grande importance. En effet, Hippocrate utilise des médicaments pour la plupart d’origine végétale et crée alors "la théorie des signatures" qui explique la liaison entre la forme des plantes et les maladies et donc le pouvoir thérapeutique des plantes. C’est à ce moment là qu’il impose les symboles de qualité et de principes moraux du vrai thérapeute. A partir de là, naît l’école héllénique de phytothérapie avec Aristote, Dioscoride, Celse ou encore Galien, Théophrase.

 

Enfin en Europe, la phytothérapie est reconnue puisque Charlemagne promeut la connaissance de la médecine populaire et ordonne alors la culture de certaines plantes médicinales. En 1512 à Mayence, l’herboristerie et donc la phytothérapie prend toute sa place grâce à la parution d’un herbier : "Herbanius moguntinae", puis celui de P.A. Mattioli, plus célèbre encore.

La récolte des plantes sauvages requiert des connaissances approfondies en botanique et appelle à respecter l'environnement. La culture de plantes médicinales dans son propre jardin permet de jouir de produits frais dont on est sûr. De nombreuses plantes sont toxiques, notamment celles qui sont utilisées pour la préparation de remèdes homéopathiques. Il faut savoir aimer les plantes, apprendre à les connaître, à les respecter et les utiliser avec discernement sans en abuser.


Date de création : 03/06/2005 @ 18:28
Dernière modification : 23/06/2008 @ 18:56
Catégorie : Les reportages
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